vendredi 20 janvier 2017

Le Clip vidéo

Le film, c’est la surprise de l’édition 2017 ! 

Heureusement que le lycée est bien équipé. 
Des heures avec la caméra à la main, tout ça pour ne garder que 3mn d’essentiel, le tout après des heures de montage. 
Il as fallu tout apprendre en très peu de temps. Créer un film c'est tout un art ! Il faut avoir du goût pour l'esthétique, l'oreille musicale afin de tout caler sur la musique et surtout beaucoup de patience... Mais au final nous avons réussi et nous sommes fier du résultat. C'était un véritable challenge pour nous.





La pala

Ce sport ancestral basque s'est développé en France ces dernières années, surtout sur notre territoire de Bigorre et également en Béarn. Des tournois sont organisés entre différents petits villages : les derbys sont au rendez-vous. 

Ce sport regroupe trois zones de jeu : la place libre, le mur à gauche et le trinquet. Les matchs peuvent se dérouler tant en simple qu'en double. 

Le principe de jeu est de taper une balle en gomme contre un mur avec une raquette en bois dans les limites du terrain.

Que dire de Casa ?

Au sein de nos futurs agriculteurs, toutes les productions sont représentées. En effet, Arnaud Casagrande est un jeune Bigourdan de 19 ans qui souhaite perpétuer l'exploitation familiale.

Ses parents sont installés dans un système de production de palmipèdes gras en vente directe. Ils possèdent une installation de 700 places une salle d'abattage, de découpe, et un magasin. Il commercialise ses produits sur les marchés dont celui de Tarbes (65) et Samatan (32). Pour gaver les canards, il exploite 45 ha dont une partie qui est transformée et consommée par la production de l'exploitation. La SAU est composée de 3 cultures, maïs, tournesol et soja.

Arnaud est présent sur son exploitation lors des grandes étapes de production, découpe, conservation… Parfois, il arrive que ces opérations se trouvent en semaine et le lendemain il revient très fatigué !


Malgré le BTS et son travail sur l'exploitation, il pratique un sport typique du Sud-Ouest, la pala. Durant les années à venir, il aimerait s'installer et diversifier son activité avec la production de porc noir de Bigorre.

Pleins de projets dans cette exploitation !

Nous retrouvons au piémont des Pyrénées un futur jeune agriculteur en pleine transition. Damien Baldet réside non loin de Saint-Gaudens (31), dans une exploitation de 50 ha de SAU qui est en cours de bouleversement. En effet, cette exploitation produisait du lait et au cours de l'année 2016, ils ont décidés de changer de production et de s'orienter vers la viande limousine.

Ils possèdent principalement des prairies et des cultures, en maïs et en blé, qui sont vouées à l'élevage.




Dans 10 ans, Damien espère s'installer en apportant un atelier de production ovine de race Tarasconaise. Par passion il souhaite produire des brebis en système transhumant. Il possède l'amour de la montagne et de l'élevage, il a réalisé plusieurs stages et expériences en montagne, cela lui a beaucoup plu.

La grippe aviaire


En 2016, la volaille a été touchée par la grippe, ce qui a amené beaucoup d’éleveurs et de producteurs à faire abattre les élevages, et pour certains d’arrêter totalement la production. 

Pour faire face à cette grippe, les agriculteurs ont dû établir des normes de bio-sécurité (vide sanitaire, construction de sas, désinfection des bâtiments …) 

Récemment, beaucoup de cas ont été détectés dans le Sud-Ouest : pour cela la décision était d'abattre tous les canards (1 million).




Euralis

Durant cette semaine, nous avons eu un regard sur notre avenir et nous avons pu éclaircir nos projets. La coopérative Euralis est venue se présenter et nous montrer les offres d'emplois grâce à notre BTS ACSE sur le marché professionnel. C'est la responsable des ressources humaines qui est venu nous détailler comment réussir un entretien d'embauche, un CV ou une lettre de motivation. Elle a pu nous montrer comment déposer une candidature d'emploi ou répondre à une offre. Cette intervention a été bénéfique pour chacun car l'année prochaine nous souhaitons travailler en tant que salariés ou poursuivre nos études.



Une tombée à Pic


La fin du beau temps est arrivée, laissons place à la magie blanche : les flocons sont de sortie ! 


En ce beau petit matin hivernal, dans toutes les montagnes des Pyrénées, les sports d'hiver vont pouvoir commencer. On l'attendait tous : les vacanciers, les employés des stations et même le dahu. 

Elle va redonner vie à tous les sites skiables telles que Barèges-La Mongie, Saint-Lary-Soulan, Luz – Ardiden … 

Ce n'était pas une neige paresseuse, mais une chute de 80cm aux pieds des stations et de 2 m en haut des sommets : 
sortez vos raquettes et vos skis, l'hiver 
est là !


jeudi 19 janvier 2017

Semaine insertion


Durant cette semaine (du 16 au 20 janvier), nous avons rencontré des professionnels du milieu agricole tels que des coopératives comme Euralis ou Vivadour et également des enseignants pour nous présenter des licences après le BTS (ex: Technico-commercial en agro-fournitures, Valorisation des produits du terroir à Pau …) 





La chambre d'agriculture est venue nous présenter le parcours à l'installation pour les personnes qui souhaitent s'installer après le BTS. 
Le service de remplacement est intervenu sur les différentes tâches que l'on devrait effectuer en tant que salarié de cette société. Et pour finir, une personne du CER (gestion) de Tarbes est venue pour nous informer sur la transmission, la succession ou les donations.

Céréaliers de père en fils !

Avec une SAU de 75 ha, l'exploitation familiale Duffau est représentative de vallée de l'Adour. Situées à Oursbelille, à la périphérie de Tarbes, les terres facilement irrigables étaient jusqu'alors en monoculture de maïs. Avec la chute du marché et la nouvelle PAC favorable à la diversification des cultures, l'entreprise a su s'adapter : le soja , le tournesol, le blé ainsi que l'orge y sont implantés. 






Le fils, Thomas, 20 ans, compte pérenniser l'exploitation avec de nouveaux projets : une production de haricots tarbais, issue du terroir Bigourdan. Afin d'avoir un complément de revenu, le travail dans une coopérative ou même chez un agriculteur est probable. 


Ses loisirs sont typiques des traditions du coin : le rugby, le ski et la chasse avec son fidèle compagnon, Logan. 



La vallée de Campan



La vallée de Campan dévoile son patrimoine avec toutes ses pelouses verdoyantes qui sont bien entretenues par un pastoralisme soutenu par des éleveurs qui conservent cette tradition ancestrale. Dès l'entré dans la vallée, des villages méritent bien le détour pour leurs gîtes anciens, des sculpteurs célèbres et pour des musées. 

A Campan, on s'empresse de visiter la magnifique halle du XVIème siècle jusqu'à l'église au centre du village. On découvre de nombreuses fontaines, lavoirs et façades typiques de la vallée et surtout lors des expositions des mounaques (poupées grandeur nature). En prenant la direction de nos jolis sommets, nous 
apercevons des granges coiffées de chaumes 
qui s'éparpillent dans le brouillard. 

La vallée de Campan est également un terrain de jeu idéal pour les randonneurs dans une nature riche et préservée, l'évasion et le dépaysement sont à l'ordre du jour.

En hiver, les grandes étendues de neige et les sommets pyrénéens vous ouvrent leurs portes. La station de ski de Payolle (qui a même accueilli l'été dernier l'arrivée d'une étape du Tour de France)  avec 50km de piste, des balades en raquettes ainsi qu'une petite initiation de « musher » avec des chiens de traîneau. Sans oublier bien entendu notre grande site touristique à la Mongie avec le Grand Tourmalet et notre Pic du Midi.
L'été, ce site vous offre différentes activités : VTT, parapente, parcours suspendu, pêche, canyoning, rafting.
Les montagnes vous offrent un paradis inoubliable avec la découverte de nombreux lacs. 



Entre traditions et ambitions


Dorian Lapalu résidant non loin de Saint-Gaudens (31), souhaite valider ces deux années d'études grâce à l'obtention du BTS ACSE, afin de travailler en tant que salarié chez son oncle. Il aimerait aider ce dernier durant les travaux de l'exploitation qui se compose de 145 ha de cultures et d'un atelier de production animale de race Blonde d'Aquitaine. Dorian a déjà aidé son oncle durant des périodes estivales pour s'occuper de l'élevage de 100 Blondes d'Aquitaine qui sont vouées à la production de veaux sous la mère et de broutards. 



Mais son projet professionnel et personnel est d'exploiter une propriété de 20 ha qui appartenait à sa grand-mère. Il souhaite développer cette exploitation afin de pouvoir en vivre aisément. 



Dorian aime l'agriculture d'autrefois et les traditions agricoles, il aime utiliser du matériel ancien. Ses souhaits sont de ne pas oublier les valeurs de l'agriculture paysanne.


Une transmission de la passion...




C'est dans une exploitation de polyculture-élevage, que la famille Mouneu est installée. L'amour pour l'agriculture entre père et fils n'est pas un fait, c'est une évidence ! 

Composée de 55 ha de SAU, cette structure possède un assolement diversifié comportant 33 ha de maïs, 7 ha de blé, 3 ha de colza et 12 ha de prairies.
La partie élevage, quant à elle, comprend 50 mères Blondes d'Aquitaine, reconnues pour une production de veaux broutards incomparable. 

Cette ferme, dont la pérennité est inscrite dans les gênes, va se transmettre par les liens du sang : Denis, le fils, âgé de 20 ans compte reprendre l'exploitation à moyen terme en augmentant le cheptel. Il souhaite évidemment découvrir le monde du travail avant de s'installer. 

Ses loisirs se définissent par des sports locaux : le rugby et la pala.



Notre future jeune agricultrice !

Un peu de féminité parmi nos jeunes futurs agriculteurs ! En dehors de nos limites régionales, au cœur du Lot-et-Garonne à Astaffort, nous retrouvons Élisa Rodes. Cette future jeune agricultrice va s'installer dans l'exploitation familiale en polyculture élevage. On retrouve un cheptel de 16 Blondes d’Aquitaine et une SAU de 97 ha menés en conventionnel. Sur ce relief vallonné ils produisent du blé et du tournesol principalement puis l'alimentation pour leurs vaches. 


Dès l'obtention du BTS, Elisa souhaite reprendre l'exploitation familiale en rentrant dans la société en tant que salariée. Son choix est d'apporter à l'exploitation un atelier de production de volailles, et de volailles festives. 

Elle souhaite transformer et vendre en direct ses productions afin d'en tirer un meilleur prix. De plus elle aimerait introduire des cultures semencières. Élisa aime son territoire et se sent bien là où elle vit.



La 3e génération

Julien Gilibert est un jeune agriculteur dynamique et polyvalent qui a décidé très tôt de prendre une place dans l'exploitation familiale. Il a fait ses premiers pas sur l'exploitation familiale se situant non loin de Saint-Gaudens (31) en aidant ses parents agriculteurs.



On retrouve dans cette entreprise 230 ha de SAU divisés en deux sites distants de 40 km. Au cœur de ces 230 ha, on retrouve des cultures typiques de cette région, comme le blé tendre, dur, tournesol, maïs, luzerne, orge.



Les cultures sont vouées à la production de porcs à l'engraissement qui sont commercialisés auprès de charcutiers.  
Pour compléter ces activités, les parents de Julien ont décidé de se tourner vers le commerce de la paille.



Julien souhaite s'installer après son BTS en amenant un atelier de production de volailles label. Il espère pérenniser ses activités agricoles qui lui tiennent à cœur. Il cultive l'amour pour sa terre et pour son mode de vie.



Les Baronnies, région de cœur !


Bastien, 22 ans, l'agriculture dans les veines. C'est dans cette petite région montagneuse que l'exploitation familiale est installée. 

Le cheptel est composé de 15 mères limousines et de quelques génisses de renouvellement ainsi que d'une SAU de 20 ha. 




Cet étudiant est déjà titulaire d'un BTS en traitement des matériaux. Néanmoins, ce petit homme, passionné, souhaite reprendre l'exploitation de son père. Pour cela, malgré son âge, il a su prendre des décisions. Et parce que l'on ne vit qu'une fois, sa passion pour le métier ainsi qu'une opportunité vont également lui permettre un agrandissement de sa future propriété: son oncle, bientôt retraité, lui lègue son exploitation après la fin de ses études. Elle est dite de polyculture-élevage comportant 90 ha et 40 Blondes d'Aquitaine supplémentaires, nécessaires au comblement de sa passion.






Un rêve de gamin ...


Agé de 19 ans, Loïc habite dans un petit village du Gers et poursuit ses études actuellement en BTS ACSE au lycée Jean-Monnet de Vic-en-Bigorre. Ce petit jeune a depuis son plus jeune âge rêvé d'avoir une exploitation agricole. Pour cela, il souhaite après l'obtention de son BTS devenir salarié dans une coopérative pour acquérir des compétences professionnelles. 

Loïc a pour projet à long terme de reprendre l'exploitation d'un voisin qui possède 70 ha de SAU, un atelier de bovins viande de 42 mères de race limousine et des cultures (maïs, triticale, méteil).



Interview d'un camarade Gersois

Je m'appelle Florian Gouzenne et j'ai aperçu 19 fois le père Noël. 

J'habite non loin de Mirande à Ponsampère (32). J'ai une petite sœur de 16 ans, mon père possède une exploitation en polyculture de 180 ha de SAU. Comme cultures, nous faisons du maïs, du blé, du colza et du tournesol. Pour nous diversifier, nous faisons depuis 40 ans le commerce de la paille que nous vendons ensuite à des éleveurs de la montagne. Depuis tout petit, je baigne dans le monde agricole : c'est donc avec une certaine logique que je souhaite reprendre cette exploitation multi-générationnelle.

Mes passions en plus du monde agricole sont : le rugby que je pratique depuis l'âge de 8 ans dans différents clubs et du moto-cross que j'ai commencé à l'âge de 6 ans en me promenant autour de chez moi et dans les bois.

Dans ma vie future, je souhaite reprendre l'exploitation familiale tout en conservant l'activité commerciale de paille.



Un gersois avec des valeurs !




Je suis Pagès Adrien un jeune homme qui aime les bonnes choses. Ça fait maintenant la 19ème année que mon entourage me supporte.
J'ai des valeurs essentielles qui tournent autour du même thème : "profiter de la vie"  - je suis un bon vivant, malgré tous mes défauts (caractère bien trempé). 

La famille, le patrimoine et les traditions sont pour moi des principes de vie.
J'ai pour objectif de devenir technico-commercial dans une coopérative en faisant à la suite du BTS ACSE une licence à Pau. A coté de ça, je souhaite m'installer en société avec mon père sur l'exploitation familiale, qui se compose de 130ha en polyculture, ainsi que d'un troupeau de 50 mères en blonde d'Aquitaine destinées à la vente de broutards. 

J'ai fait mes premier pas agriculteur et je m'éteindrai agriculteur. Je serai la 8ème génération d'agriculteurs portant le nom Pagès.
Je suis un jeune homme qui aime les sensations fortes ; c'est pourquoi depuis mon plus jeune âge (6 ans), je pratique du quad et de la moto ce qui m'a valu quelquefois des séjours tous frais payés à l’hôpital.
Je suis un futur agriculteur et acteur primaire de la société, et j'ai pour objectif de faire un travail qui me passionne et qui soit utile aux autres.


L'agriculture est au départ de toute vie. Sans agriculture ni nourriture nous ne serions pas là pour en parler.
En espérant vous avoir fait ressentir ma passion pour l'agriculture.

Le Gers, ma fierté !


Voici un futur jeune agriculteur plein d'ambitions pour son exploitation. Situé dans les coteaux du Gers, Théo souhaite reprendre l'exploitation familiale située à Monties (32). 


Depuis son plus jeune âge, il travaille sur l'exploitation et il a décidé très tôt de choisir des études agricoles afin de pouvoir s'installer. La structure est actuellement composée de 300ha avec de nombreuses cultures: blé, tournesol, maïs, colza et coriandre. Certaines cultures sont  commercialisées mais aussi consommées par un élevage de bovins viande de race blonde d'Aquitaine.  
Son père est à la tête d'un élevage de 
45 mères qui sont tournées vers la 
production de veaux de repousse et 
de génisses engraissées. 

Théo souhaite après l'obtention de son BTS reprendre l'exploitation familiale dans le but de la diversifier vers l'élevage de veaux en batterie ou de poulets label. Il souhaite s’orienter vers la production la plus rentable afin de pouvoir pérenniser son exploitation. Malgré ses études, 
il est actif sur l'exploitation et 
aide ses parents durant les 
week-ends et les vacances.

Enfin, compétiteur dans l'âme, il pratique lors de son temps libre le foot ainsi que le ski depuis son plus jeune âge. 
Sans oublier des valeurs importantes à ses yeux, la réussite qui passe par le travail et surtout son besoin d'être entouré des gens qu'il aime sans oublier sa famille qui est la chose la plus importante à son goût..!




La Chèvre des Pyrénées


La chèvre des Pyrénées est de grande taille, robuste, adaptée à la vie en montagne, au climat humide et rigoureux de par son système d'élevage la majeure partie du temps en extérieur. 

Les robes sont multicolores, souvent à dominante foncée avec de longs poils. Mâles et femelles sont habituellement cornus avec des oreilles longues et pendantes.

Autrefois les départements pyrénéens et les Landes comptaient plusieurs dizaines de milliers de chèvres. L’élevage traditionnel a fortement régressé mais perdure dans certaines zones (au Pays Basque notamment) où les troupeaux ne sont rentrés qu’à la période de mise bas jusqu’à la vente des chevreaux.

Après avoir failli disparaître, la race est aujourd’hui sur la voie du développement, avec la création de nouveaux troupeaux, tant pour la transformation fromagère que pour l’élevage de chevreaux de boucherie. L’effectif de la race qui n’était plus que de quelques centaines d’animaux il y a 25 ans atteint en 2012 près de 3770 chèvres, essentiellement en Aquitaine et Midi-Pyrénées. Le principal atout de la race tient dans sa rusticité qui lui permet de valoriser les espaces montagnards ou embroussaillés.

La chèvre des Pyrénées est une race du massif pyrénéen qui se répartissait autrefois sur une vaste zone de montagne, des Pyrénées- Atlantiques jusqu’à l’Ariège. Les chèvres étaient particulièrement nombreuses au Pays Basque et en Béarn ainsi que dans toutes les landes de Gascogne. Les troupeaux transhumaient avec les moutons pyrénéens à travers les Landes jusqu’en Gironde et Dordogne. Jusque dans les années 1940, des chevriers béarnais et leurs troupeaux se rendaient à pied à Paris pour vendre le lait de chèvres dans les rues de la capitale. 

 


Bigorre, une page d'histoire

La Bigorre doit son nom au peuple antique Bigorrais, qui était un regroupement de plusieurs petits territoires des montagnes Pyrénéennes. 

Le comté de Bigorre voit le jour au IXème siècle, ayant pour capitale la cité de Tarbes. Le département des Hautes-Pyrénées est ainsi créé un peu après la Révolution française, en 1790. 

La Bigorre, terre chargée d'histoire, est marquée par de nombreux vestiges et monuments, d'un patrimoine très ancien légué par nos ancêtres depuis des centaines d'années. Des traces historiques y sont encore présentes. Tout d'abord, l'héritage de Gaston Phébus, le château de Montaner construit à la fin du XIVème siècle, château-fort ayant servi à lutter contre ses ennemis d'Armagnac et de Bigorre. 

Ensuite, nous avons également la présence d'édifices religieux historiques telles que les églises peintes du Montaneres: chef-d’œuvre de peintures murales représentant des scènes blibliques. L'abbaye de Saint Sever de Rustan ainsi que l'église de Madiran datant du XIème siècle : deux sites exceptionnellement conservés, même en période de guerre, qui étaient habités par des moines bénédictins. 


Il y a aussi la présence de sentiers archéologiques datant de l'époque gallo-romaine (Castrum Bigorra), comprenant pour certains des fresques et des objets antiques.