mercredi 18 janvier 2017

Le ski, les Pyrénées, Saint-Lary Soulan


Dans les Pyrénées, un jeune homme de 22 ans, Henri Sallenave entend parler des premiers skis et s’en fait fabriquer à la manufacture de Saint-Etienne. Avec son ami Louis Falisse, ils feront leurs premières descentes au plateau du Bénou en vallée d’Ossau. Dans le même temps, des aristocrates anglais comme Henry Russell à la recherche d’aventures débutent l’exploration hivernale des Pyrénées. Ils sont aidés dans leur entreprise par des lignées de guides locaux (Bernat-Salles, Passet…). Le ski devient un loisir plus répandu à partir des années 20 avec les premières compétitions de descente et de saut à Barèges ou à Gourette. La station de ski de Gourette se développe à partir des années 30 avec 3 hôtels et une route d’accès. 

On peut véritablement parler de stations de ski après 1945, même si les bases de quelques-unes d'entre elles se devinent dès 1920-1930. Sachant que pendant la Seconde Guerre Mondiale, il était interdit de fréquenter la haute montagne (du fait de la proximité de la frontière espagnole), des stations sont improvisées au Pibeste, à Hautacam et au Bédat.

Voici les 11 stations ou domaines skiables actuels :
  • Domaine du Grand Tourmalet
  • Saint-Lary Soulan
  • Luz-Ardiden
  • Peyragude
  • Val Louron
  • Piau-Engaly
  • Cauterets
  • Gavarnie
  • Hautacam
  • Payolle
  • Nistos
  • Val d'Azun

Nous avons décidé de développer ce qui concerne la station de Saint-Lary Soulan. En effet, un homme, maire et entrepreneur, est à l'origine du développement du ski à Saint-Lary : M. Vincent Mir. En 1956 est construit le téléphérique du Pla d'Adet et en 1957, c'est l'ouverture de la station. La route est ouverte dans les années 1960.


Saint-Lary était un petit village de montagne qui bénéficiait de ressources dues à une fonderie traitant le nickel et aux chantiers des barrages de montagne. A la fin de ces chantiers, Saint-Lary aurait pu retomber dans sa léthargie, mais grâce au maire de l'époque, il n'en est rien : celui-ci va en effet miser en 1956 sur un téléphérique reliant le village au Pic de Lumière (1600 mètres), sur une télécabine au Soum de Matte ainsi que trois téléskis.




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